Il me dit, avec une pointe d'inquiétude: «Toi qui es si sociable, je t'emmène juste voir des chevaux et des bisons!»
Entre-temps, on est arrivés face à face avec son amie Céline, qui revenait de chez son neveu et qui a dû reculer le gros pick-up de son chum pour nous donner accès à la ferme du neveu. Nous sommes ressortis de là avec un bouquet de radis de la mort et une douzaines d'oeufs frais pondus. Juste avant, nous étions allés acheter des carottes pour gâter les chevaux du rond de course. Tous les chevaux connaissant William. William connaît tous les chevaux. Il connaît aussi (et surtout) toutes leurs propriétaires. Au Québec, les chevaux sont des histoires de femmes.
Je suis sociable, oui.
Mais j'aime tellement les chevaux!