Il a plu des cordes, des clous, des hallebardes et, comme disent les anglos, des chiens et des chats. Nous avons tout de même pu profiter de quelques accalmies, voire éclaircies, pour nous promener dans le Vieux-Mans dimanche (jour de marché, ai-je dit que j’adore les marchés?). Nous avons acheté de toutes petites huîtres à 3€ la douzaine (!!!) et 1 kg de pommes à un vieux monsieur qui roulait ses «r» comme les Acadiens, un délice à entendre.







Nous sommes aussi allés nous balader chez Bernard et Dominique, frère et belle-soeur de Jean. Bernard est forestier, il s’occupe d’un bois appartenant à une grande société d’assurances, qui y emmène des invités à la chasse au chevreuil ou au sanglier.
Les sangliers font des ravages incroyables dans la forêt parce qu’on les laisse proliférer et qu’ils brisent tout. Bernard ne les aime pas trop, sauf en cocotte, braisés pendant trois heures, ce que nous avons mangé à midi. Miam!
L’après-midi, balade en forêt pour aller cueillir des champignons au cours d’une providentielle accalmie. La poêlée que nous en avons faite pour souper! Oh là là… J’ai bien failli croquer aussi le petit-fils de Dominique et Bernard, Valère, deux ans et trois mois, qui parle comme un livre et qui m’a fait fondre complètement.







Ça fait que c’est ça qui est ça: on a bien mangé, bien bu, ri comme des bossus, joué au Scrabble, marché, cuisiné, placoté sans fin. J’ai quitté Jean ce matin pour prendre le train pour Marseille, où m’attendent Aurélie et Mehdi. J’ai connu ces deux-là il y a sept ou huit ans, quand ils ont logé chez moi quelques jours avant d’entreprendre leur tour du monde. Ils ont depuis fait deux petites filles que j’ai trop hâte de connaître.


Vive l’amitié.