Vers les Galápagos

Pour se rendre aux Galápagos, il faut vraiment vouloir. C’est un voyage que je n’aurais jamais fait seule.

Nous étions debout à six heures ce matin. Il le fallait pour attraper notre avion.

Martha nous avait préparé du café, des huevos revueltos, de l’ananas, du jus de goyave, des collations. Cette femme n’arrête jamais.

Puis on a sauté dans le taxi pour se rendre à l’aéroport. Il y avait du trafic, on était un peu justes. Arrivés là, paf! Contrôle policier. On vise les taxis « illégaux ». Ça tombe mal: nous sommes dedans. Les policiers flairent le topo, scrutent les documents, questionnent le chauffeur, toisent les passagères, se parlent entre eux, redemandent les documents. Ils ne lâcheront pas le morceau.

Les minutes passent, on commence à avoir chaud. L’avion ne nous attendra pas. Alejandro et notre chauffeur sortent parlementer avec les policiers. Dix minutes et un pot-de-vin de 20$ plus tard, on repart enfin (personne n’est étonné).

À l’aérogare, on court un peu: il faut acheter les permis de séjour, déposer les bagages… Ouf! L’avion est retardé. On attend même un peu. Puis:

Navette jusqu’à l’avion.

Vol d’une heure et demie jusqu’à l’île de Baltra.

Bus jusqu’au quai du traversier de Baltra (20 minutes? Je ne sais plus).

Bateau entre l’île de Baltra et celle de Santa-Cruz (5, 10 minutes?).

Taxi du quai de Santa-Cruz jusqu’à Puerto Ayora (une demi-heure).

Bateau de Puerto Ayora jusqu’à Puerto Villamil, la ville principale de l’île Isabela (deux heures dans un rafiot de second ordre).

Taxi du port jusqu’à notre hôtel (deux minutes).

Ça nous fait pratiquement 12 heures de transbahutage. Les petites ont été admirables. Je suis fourbue.

Marianne a tout organisé, elle sait où on s’en va, à quelle heure et comment. Elle gère les filles, allaite la plus petite, console la grande, joue avec les deux, je ne sais pas comment elle fait.

Il est 22h, heure des Galápagos. Votre humble n’en peut plus et ordonne l’extinction des feux.

On parlera des iguanes demain.

Sur le trottoir qui mène du quai à la terre ferme: « Attention à l’iguane, Layla, tu vas marcher dessus! » (Ça a vraiment été dit.)

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