Hier matin, donc, porridge, chausson au porc et pain vapeur. À midi, soupe claire dans laquelle flottaient des brins de coriandre et des morceaux de viande non identifiés, et une sorte de friand à la même viande, laquelle, renseignements pris et s’il fallait en croire l’outil de traduction du jeune homme qui mangeait près de nous, était de l’âne. Avec une petite salade de concombre bien frais et croquant.
C’était bien bon.
Le soir, dans un bouiboui tout près de notre hôtel, un plat de ce qui nous a semblé des lanières de poulet sautées (mais ça pouvait aussi bien être des tripes, pour ce que j’en sais), servies dans une sauce sucrée-salée-piquante sur un abondant lit d’oignons crus, et un légume vert sauté avec des arachides et des morceaux d’ail gros comme des petits pois. C’était bon aussi.
Tous les hommes fumaient à la chaîne dans la petite salle brutalement éclaiée au néon, baguettes dans une main, clope dans l’autre. Les mégots s’entassent sur le sol avec les serviettes de table usagées et autes détritus, qu’on balaie sans façon quand les clients sont partis, vites remplacés par d’autres fumeurs. Les cigarettiers n’ont pas réussi à conquérir l’Afrique, mais ils ont un marché de choix en Chine. Après, les pharmaceutiques n’auront plus qu’à se servir.
Les gens sont d’une grande gentillesse, calmes, affables, souriants. Ils rigolent sincèrement quand on essaie nos trois mots de mandarin, et ils nous répondent comme si on pouvait comprendre quoi que ce soit. Pierre dit que c’est parce que j’ai les yeux bridés. Euh?
Nous avons marché toute la journée, à travers les étroits hutongs grouillants de vie, puis dans le plus vieux quartier de Pékin, envahi de touristes chinois qui profitaient du dernier jour du congé de la fête des Travailleurs, puis dans un immense parc aménagé au temps des Qing (ou des Ming, je m’embrouille un peu) et parsemé de temples somptueux, et enfin jusqu’à la place Tiananmen, entourée de barrières et de militaires, interdite passé 17h. Meilleure chance la prochaine fois…
Nous devions louer des vélos; en fin de compte, c’est aujourd’hui. Il fait un temps radieux. En route !
Je rappelle à mes innombrables amis Face de bouc que le site est censuré ici. Vos commentaires, le cas échéant, ne me parviennent pas. Mais ceux qui sont inscrits sur mon blogue, oui.
Moi, je voudrais bien voir les yeux de Fabienne … ( remarque courtoise, s’entend). Pascal
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Ridés plus que bridés, mébon… 😄
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