J’ai trouvé mon appartement jeudi matin. Un joli logement neuf dans une rue toute fleurie, plein de lumière mais vide de tout le reste. Je dois donc le meubler et l’équiper, ce pour quoi SUCO me donne une allocation de quelque 800$, si ma mémoire est bonne. J’ai trouvé un canapé modulaire rouge et noir pas trop hideux (on semble beaucoup aimer les trucs brun foncé et massifs, ici), ainsi qu’un lit et un matelas qui devraient faire l’affaire, le tout pour 1500 soles, soit 600$. Mais je n’achèterai évidemment rien avant d’avoir signé le bail en bonne et due forme, ce qui commence à ressembler à un jeu de colin-maillard.
On a remis le contrat au proprio hier après-midi pour qu’il en prenne connaissance et remplisse sa partie, après quoi il faut le soumettre à SUCO pour approbation avant la signature. On espérait bien régler ça vers 18h, mais le monsieur a refusé de donner ses coordonnées bancaires afin que SUCO puisse verser le loyer directement dans son compte.
En fin de journée, il y a consenti mais, comme il était tard, on a remis la signature à aujourd’hui. On devait régler ça à 17h, mais le monsieur n’a pas donné signe de vie et, de toute façon, Yony était à l’extérieur de la ville, comme la moitié de la population: aujourd’hui, c’est férié pour cause d’Immaculée conception.
Je pars lundi soir pour quelques jours à Lima, afin d’assister à des réunions, après quoi je dois monter à Huari (mais je ne me souviens plus pourquoi!). Je ne serai donc vraisemblablement pas de retour à Caraz avant le 20 ou le 21 décembre.
J’aurais bien aimé emménager avant de partir, mais, à l’heure où je vous écris, rien n’est moins sûr. Encore que, selon Sarah, ma coordonnatrice, tout soit encore possible.
On verra bien. Le tout, c’est de rester zzzzzzzeeeennnnnnnnnnn.
Fiesta
Ce vendredi de congé a commencé au son des pétards, que les gamins du monde entier, dirait-on (sauf chez nous), font éclater partout chaque fois qu’ils en ont le prétexte. Il s’est poursuivi dans une sorte de langueur, devant l’imposante église de pierre qui domine la place centrale, où les familles déambulaient après la messe en mangeant des glaces.Ce soir, toute la ville vibre au son de la salsa et du reggaeton, qui émanent d’innombrables salles de fête. La musique va sans doute durer jusqu’au petit matin (la semaine dernière, ça s’est terminé à 5h). C’est assez curieux, en fait, ce contraste entre les dames du marché vêtues de leur costume traditionnel et cette jeunesse assoiffée de modernité…
Eh bien j’espère que tu as pu finir par signer ton bail en bonne et due forme et que tu pourras poser tes affaires dans ton chez toi avant de partir ! Courage, tout vient à point, je suis sûre que de ton expérience béninoise (et bien d’autres) te reste cet adage… ^^
Ici l’harmattan a apparemment (enfin?) sérieusement pris ses quartiers depuis ce matin. Un nuage de poussière a remplacé la touffeur pesant sur la ville. A la maison on a commencé à décorer pour Noël. C’est comment l’Avent au Pérou ? Bises !
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En effet, mon expérience béninoise m’a appris la patience. Il n’y a pas qu’une seule façon de faire les choses, la preuve: mon bail est signé, et j’emménage aujourd’hui!
Pour ce qui est de l’avent, à part les décorations qui font leur apparition un peu partout, notamment sur la place centrale de Caraz (j’en reparlerai), rien de vraiment notable…
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Ave Fabienne, nous allons suivre tes tribulations péruviennes depuis Brisbane de l’autre côté du Pacifique.Le père du compagnon de Vanessa est Pèruvien.
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Hola Roberto! Êtes-vous installés à Brisbane?
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