
Mes amis. Comme le ciel d’Espagne se montre doux et clément! Les orangers alourdis de fruits mûrs, le soleil comme une tendre caresse, le vent aussi léger que le soupir d’un bébé endormi, tout me séduit, me happe, m’emporte. Et je ne suis ici que depuis deux jours à peine.
J’aurais tant de choses à raconter! Des personnages, des histoires… Je passe mon temps à les observer sans avoir celui de les écrire. Ça viendra, j’ai des photos et des preuves. Vous allez voir ce que vous allez voir!
En attendant, je m’en vais dormir: demain, nous partons pour l’oliveraie d’Antonio, qui se trouve quelque part au milieu de rien, où il n’y a ni électricité ni, évidemment, d’internet. Nous allons travailler, c’est ce que j’ai promis contre l’hospitalité. Ramasser les branches qu’Antonio a coupées dans ses vieux oliviers qui ne donnent plus rien, aider le voisin à récolter ses olives à lui, et je ne sais trop quoi d’autre, toutes choses qui s’accompagneront d’almuerzos, de cenas, de xérès, de charcuteries qui sentent déjà bon dans le frigo et d’autres bonheurs de la vie. Pour l’heure, sachez que je suis actuellement hébergée par une soeur d’Antonio, Juani, qui me reçoit comme si j’étais sa propre soeur, près d’une petite ville inconnue du grand public dominée par une forteresse immense. Ça s’appelle Sagunto. Antonio m’a emmenée là aujourd’hui. Je vous laisse avec les photos que j’y ai prises.
Merci Faby, j’ai fait un merveilleux voyage avec toi en cette Espagne que j’ai visitée en 1966, c’etait En mars et je n’oublierai jamais.
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