Me voici donc à Antigua, très jolie ville nichée au milieu de volcans et patati et patata, pour la suite, y a les guides touristiques (et il y aura des photos, mais c’est vrai que c’est drôlement joli).
Je suis arrivée tard hier soir après un voyage interminable. Me suis mise au lit sans demander mon reste et sans égard au décalage horaire. Ce matin, forte d’une bonne nuit de sommeil, je me suis levée à 7h sans comprendre pourquoi la maison dormait encore. On m’avait pourtant dit que le petit déjeuner était servi à 7h15! Ponctualité guatémaltèque, ai-je pensé.
Eh non. Je m’étais levée également sans égard au décalage horaire… Il était 5h, heure du Guatemala (7h à Montréal). Mes excuses à la ponctualité guatémaltèque.
J’ai donc eu mon premier cours d’espagnol dès ce matin, le cerveau encore un peu brumeux du fait que je m’étais recouchée en attendant le plantureux petit-déjeuner de Karla.
Ma prof s’appelle Cristina, elle m’arrive au coude, elle est excellente. Je sais maintenant tout ce que je ne sais pas. Mes amis, y a du boulot.
Je vous écris de l’école, dont j’ai obtenu la permission de squatter l’ordi parce que tous les autres élèves sont partis visiter le musée du café. Je tâtonne pour trouver les accents, et j’ai l’impression de bafouiller en vous écrivant comme je bafouille en tâchant de m’exprimer en espagnol. Ma torture n’aura donc pas de fin!
Maintenant, je m’en vais explorer un peu cette ville splendide, qui n’a rien à voir, me dit-on, avec le « vrai » Guatemala. On y croise néanmoins des femmes mayas en costume traditionnel, portant sur la tête d’immenses paniers de mangues, de lessive, de tortillas ou que sais-je encore. On en voit aussi beaucoup, assises le long des trottoirs, qui mendient tristement, accompagnées d’un ou deux enfants minuscules et faméliques. Ça crève le coeur.
Hasta luego, amigos
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Plus que deux jours
Deux jours. C’est le temps qu’il me reste pour faire tout ce qu’il me reste à faire avant de partir pour le Guatemala: les dernières courses chez Jean Foutu; le ménage de ma chambre, que l’on dirait sinistrée par la petite soeur de Katrina parce que le contenu potentiel de ma valise s’y trouve répandu ; vider le frigo avant qu’il ne devienne un sujet d’expérimentations bactériologiques pour l’institut Armand-Frappier; essayer de croiser mon fils, qui, aux dernières nouvelles, habite toujours avec moi; payer les factures qui traînent; enfin, ce genre de choses. Plus: trouver quelques cadeaux pour la famille qui m’hébergera à Antigua, apprivoiser ce blogue, décider si j’emporte mon Mac ou non.
Et, évidemment, faire ma valise, sujet de toutes les angoisses, de tous les dilemmes existentiels, de toutes les hésitations. Bon, d’accord, j’exagère, mais pas tant que ça.
Quand je pense que je pourrais rester bien tranquille chez moi à regarder Virginie en mangeant de la lasagne Choix du Président…
Et pourquoi le Guatemala, d’abord?
Ah. Vous posez trop de questions. Est-ce que je sais? C’est ailleurs. Il y a des volcans. Et on y parle espagnol.
Voilà.