Je pars demain et je n’ai même pas goûté à un seul petit morceau de saucisson de Bologne, celui qui a dégénéré en «baloney» chez nous. J’aurais quand même voulu vérifier si on a la «vraie affaire». Je dois dire et répéter ici que, pour ce qui est de la sauce bolognaise, on l’a.
Comment expliquer ça?
Pourquoi cette recette (avec toutes ses variantes) s’est-elle implantée chez nous avec autant de force, au point de devenir un classique familial? Et le saucisson de Bologne? Sauf erreur, la vaste majorité des Italiens qui ont immigré au Canada (ou en tout cas au Québec) venaient du Sud: des Pouilles, de la Calabre, du Campobasso – rarement du Nord.
J’vais faire mes recherches, comme on dit.
En tout cas. Je pars donc demain pour Rome, mais je promets de m’arrêter dans une salumeria avant de prendre le train, pour goûter au vrai saucisson de Bologne. J’expliquerai l’affaire au charcutier dans mon très mauvais italien, ça va faire rire tout le monde, je vous conterai ça.
J’ai beaucoup aimé Bologne, mais j’ai quand même très hâte de regagner Rome, où le climat est infiniment plus doux qu’ici, et où, comme j’ai déjà dit, je ne ferai rien d’autre que de vivre une vie à peu près romaine pendant trois ou quatre jours. Pas de musée (ou peut-être un ou deux?), pas de presse, juste la dolce vita.
Buona notte a tutti!
Bonjour Fabienne, quel plaisir de lire tous tes billets d’Italie, et de t’imaginer en ce moment même arrivée à Rome. Des bises ensoleillées pour te réchauffer un peu.
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Chère Nathalie, merci!
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