
Ceux qui me connaissent savent à quel point j’adore les marchés publics.
J’en ai visité des dizaines, dans toutes les villes et tous les villages où j’ai posé le pied, sans jamais me lasser.
Il y a à Bucerías un mercado municipal, mais, d’après ce que j’ai compris, il est tout nouveau et n’a pas encore complètement supplanté celui, plus informel, qui se tient tous les dimanches dans un coin un peu excentré.
Donc je suis allée faire un tour là-bas en matinée, avant qu’il fasse trop chaud.
Évidemment, on y trouve de tout: des produits frais, des vêtements, des ustensiles de cuisine, des jouets, des outils, de l’artisanat, de la nourriture préparée sur place, des casseroles, des pièces d’automobile…
Mais ce qui me fascine toujours dans ces marchés, surtout en Amérique latine et encore plus ici, au Mexique, c’est la gentillesse infinie des gens, et la fierté avec laquelle ils acceptent de se faire photographier par une Gringa qui n’a rien à leur donner en échange que son sourire.






Je suis rentrée chez moi à moitié morte de chaleur, évidemment. Mais juste à moitié: il y a du progrès! Je commence à croire que je pourrais m’habituer à ça comme je l’avais fait au Bénin et au Niger, ou dans le désert au Maroc.
Je continue cependant de me demander pourquoi j’ai choisi cette destination.
J’ai sûrement quelque chose à apprendre.
C’est probablement ce que va me révéler mon prochain séjour, à Sayulita, dans une auberge réservée aux femmes où il y a beaucoup trop de yoga et de méditation à mon goût mais où j’espère rencontrer quelques sorcières de mon espèce (ou pas).
En attendant, j’espérais faire une excursion aux îles Marieta, un endroit apparemment magique et hyper-protégé où on peut faire de la plongée en apnée. Mais me retrouver sur un catamaran dans un groupe de 100 personnes, avec bar ouvert? Non, merci.
Donc je reste ici, bien tranquille.