Chauds, les piments!

J’avais raconté ici que mon collègue Julien nous avait invités aux funérailles de sa maman, dans son village, à trois bonnes heures de route de Cotonou. Nous y sommes allés. Comme d’habitude, la fête dépassait un peu l’entendement…
Là, nous avons fait la connaissance de Maoli, enfant placée privée de tout, belle comme un coeur, fine comme une mouche, qui nous a fait visiter le village et qui parlait juste assez français pour me demander de l’emmener dans ma maison.
Le coeur brisé, je n’ai pu que lui donner 2000 francs pour qu’elle s’achète des sandales, elle qui allait pieds nus dans la terre rouge. Oh, que je l’aurais emmenée!
Puis il y avait Laurent, aux yeux si beaux, qui se désolait d’avoir été chassé de l’école parce qu’il n’avait pas de quoi payer les photocopies et les cahiers d’exercice: 1500 malheureux francs. Que vouliez-vous que nous fassions?
C’est l’Afrique, avec ses beautés fabuleuses et ses petits drames ordinaires.

Le cortège s’organise.

MonChéri avec Julien, dans le pagne officiel de la cérémonie.

Les musiciens se préparent…

… les invités aussi.

Tous sont sur leur 31.

Le chef du village.

On pose des pièces de 500 francs sur le front des danseurs pour les remercier.

Dans le village.

De l’autre côté, le Togo.

On prépare l’akassa, pâte de maïs fermentée enveloppée de feuilles de palmier.

Rock, notre guide et chauffeur…

… et son frère.

La passerelle qu’on construite les jeunes du village pour n’avoir plus à marcher dans le marais sur le chemin de l’école.

Cueillette du crincrin.

Pause au puits.

Allez, cessez de faire les guignols!

Maoli et celle qu’elle appelle sa grande soeur.

Chauds, les piments!